15 astuces pour acheter de l’immobilier neuf pas cher en 2025
15 astuces pour acheter de l’immobilier neuf pas cher en 2025 Introduction Acheter un logement neuf en France peut sembler onéreux, mais il existe de
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Acheter un logement neuf ou ancien est un choix crucial pour les acquéreurs en 2025. Chacune de ces options présente des avantages et inconvénients en termes de prix, de frais d’achat immobilier, de charges, de performance énergétique (DPE), de garanties, de fiscalité, d’aides financières (PTZ, TVA réduite…), de confort, de travaux à prévoir et de valorisation à la revente. Cet article compare en détail l’immobilier neuf versus ancien en France métropolitaine, afin d’aider primo-accédants, investisseurs, familles et seniors à faire le bon choix.
Pour bien comprendre le match entre immobilier neuf et ancien, voici un tableau comparatif synthétique des principaux critères :
Critères | Achat neuf | Achat ancien |
---|---|---|
Prix d’achat | Environ 10 à 25 % plus élevé que l’ancien (inclut TVA et prestations modernes) | Moins élevé, possibilité de négociation, mais souvent travaux à prévoir |
Frais de notaire | Réduits (~2 à 3 %), parfois offerts par le promoteur | Élevés (~7 à 8 %), à financer avec l’apport |
Charges de copropriété | Faibles au départ, équipements neufs, pas de gros travaux immédiats | Plus élevées à long terme, entretien à prévoir, travaux éventuels |
Performance énergétique | Excellente (RE2020, DPE A/B), consommation faible | Variable, parfois très mauvaise (DPE E, F, G), travaux à prévoir |
Garanties et état | Garantie décennale, biennale, parfait achèvement | Aucune garantie, diagnostics à vérifier |
Confort et aménagement | Plans optimisés, ascenseur, accessibilité, domotique | Charme, volumes, mais agencement parfois obsolète |
Localisation | Périphérie, nouveaux quartiers | Centres-villes, quartiers établis |
Aides et fiscalité | PTZ, TVA 5.5%, Pinel, exonération taxe foncière | PTZ avec travaux, MaPrimeRénov’, Denormandie |
Valorisation / Revente | Bonne à long terme, aux normes | Potentiel de plus-value via travaux ou emplacement |
En résumé, un logement neuf coûte plus cher à l’achat (de l’ordre de +20 % en moyenne) mais offre des dépenses réduites sur le long terme (énergie, entretien, fiscalité) et des garanties et confort modernes. Un logement ancien est moins onéreux à l’achat, avec un choix vaste d’emplacements, et un potentiel de valorisation via des travaux, mais il implique souvent des frais ultérieurs (rénovations, charges, énergie) plus importants. La décision dépendra de votre budget initial, de votre capacité à assumer des travaux, de vos objectifs (habiter longtemps ou revendre rapidement) et des aides auxquelles vous pouvez prétendre.
Au niveau national, les statistiques montrent bien l’écart de prix entre neuf et ancien. En 2024, le prix moyen d’un appartement neuf en France tournait autour de 4 978 € par m² (source : Fédération des Promoteurs Immobiliers) contre 3 675 € par m² pour l’ancien (source : FNAIM) . Le neuf affiche donc un surcoût immédiat d’environ +20 à +35 %selon les marchés. En contrepartie, certains frais et dépenses viennent atténuer cet écart dans le temps.
Lors de l’acquisition, les frais de notaire (droits de mutation, taxes et émoluments du notaire) illustrent bien la différence de coût initial entre neuf et ancien. Pour un achat dans l’ancien, les frais de notaire avoisinent 7 à 8 % du prix de vente, contre seulement 2 à 3 % dans le neuf . Cette différence substantielle s’explique par le fait que dans le neuf, la TVA (20 %) est incluse dans le prix d’achat et les taxes de mutation sont réduites (0,715 % au lieu de 5,8 % en régime ancien) . Exemple : pour un appartement à 300 000 €, l’acheteur d’un bien ancien paye autour de 22 000 € de frais d’acquisition, contre seulement 9 000 € dans le neuf – soit plus de 13 000 € d’économie côté neuf rien que sur ces frais.
💡 Astuce : Dans le neuf, il est parfois possible de négocier les frais de notaire avec le promoteur, notamment en fin d’année ou lors du lancement d’un programme (certains offrent les frais de notaire pour attirer les premiers acheteurs) . Dans l’ancien, en revanche, ces frais sont réglementés et non négociables, mais vous pouvez réduire l’assiette taxable en dissociant le prix du mobilier (cuisine équipée, etc.) dans l’acte de vente.
En plus des frais de notaire réduits, l’achat neuf bénéficie d’autres économies initiales : exonération de taxe foncière pendant 2 ans (dans la plupart des communes) et possibilité d’une TVA à 5,5 % au lieu de 20 % pour les ménages éligibles achetant dans certaines zones urbaines en renouvellement (ANRU) ou quartiers prioritaires – ce qui équivaut à un rabais de plus de 14 % sur le prix TTC du logement neuf . À titre d’exemple, un appartement neuf à 250 000 € TTC ne coûtera que ~212 500 € TTC avec TVA réduite 5,5 %, soit un gain de 37 500 €. Ces mesures n’ont pas d’équivalent dans l’ancien (où la taxe foncière est due dès l’achat et où la TVA ne s’applique pas, le bien étant déjà existant).
Pour comparer concrètement le coût total de possession sur 10 ans entre le neuf et l’ancien, prenons l’exemple d’un appartement T3 de 65 m² à Lyon (métropole de Lyon, en Auvergne-Rhône-Alpes). Nous estimons d’un côté un achat dans le neuf (VEFA livrée en 2025), de l’autre un achat dans l’ancien (immeuble des années 1970). Les hypothèses de départ et dépenses sur 10 ans sont résumées ci-dessous :
Éléments de coût sur 10 ans | T3 neuf 65 m² (Lyon, 2025) | T3 ancien 65 m² (Lyon, 1970) |
---|---|---|
Prix d’achat | 375 000 € (environ 5 770 €/m²) | 290 000 € (environ 4 450 €/m²) |
Frais de notaire | ~11 300 € (env. 3 %) | ~21 750 € (env. 7,5 %) |
Travaux initiaux | 0 € (logement prêt à habiter) | ~20 000 € (rafraîchissement, normes, cuisine…) |
Charges de copropriété (10 ans) | ~12 000 € (env. 120 €/mois) | ~18 000 € (env. 150 €/mois + provisions travaux) |
Dépenses d’énergie (10 ans) | ~5 000 € (chauffage performant) | ~15 000 € (chauffage gaz, isolation moyenne) |
Taxe foncière (10 ans) | ~12 000 € (2 ans d’exonération) | ~15 000 € |
Total sur 10 ans | 415 300 € | 379 750 € |
Analyse : Sur 10 ans, notre acquéreur du neuf aura déboursé environ 35 000 € de plus que l’acquéreur d’un bien ancien similaire. L’effort financier initial plus important (prix d’achat et apport pour frais) n’est compensé que partiellement par les économies réalisées chaque année sur les charges, l’énergie et la fiscalité. Dans cet exemple, l’ancien reste plus économique sur 10 ans si on exclut toute revente. Cependant, plusieurs facteurs peuvent réduire cet écart en faveur du neuf, voire inverser la balance :
Le primo-accédant dans le neuf peut financer une partie du logement avec un Prêt à Taux Zéro (PTZ) couvrant jusqu’à 40 à 50 % du coût , diminuant le montant d’emprunt payant des intérêts. Par exemple, sur un bien neuf à 375 000 €, un PTZ de ~100 000 € pourrait faire économiser plus de 15 000 € d’intérêts sur 20 ans par rapport à un emprunt total dans l’ancien (non éligible PTZ sans travaux).
Si le bien ancien nécessite des gros travaux imprévus (chaudière à changer, ravalement de façade anticipé, mise aux normes coûteuse), l’addition sur 10 ans pourrait au contraire dépasser celle du neuf. Dans notre simulation, nous avons supposé un ancien en bon état relatif. Un logement ancien moins cher mais à la limite de la “passoire thermique” pourrait nécessiter 30 000 € de rénovation énergétique dans la décennie, annulant l’économie initiale.
À l’inverse, un achat dans le neuf en zone ANRU avec TVA réduite 5,5 % ferait baisser le prix d’achat de 375 000 € à environ 320 000 €, rendant le coût global du neuf possiblement inférieur à celui de l’ancien dans cet horizon.
Enfin, la prise en compte de la revente au bout de 10 ans dépendra de la valorisation du bien. L’appartement neuf de 2025 vaudra-t-il plus que l’appartement ancien de 1970 en 2035 ? Si le marché a monté de, par exemple, +15 %, l’ancien acheté 290k pourrait se revendre 333k€, tandis que le neuf acheté 375k€ pourrait se revendre autour de 431k€. La plus-value brute serait similaire (+43k€) dans les deux cas, mais le propriétaire du neuf aurait bénéficié d’un logement de meilleure qualité pendant 10 ans (et pourrait avoir évité des dépenses de remise aux normes que l’ancien propriétaire aurait dû faire avant la vente).
À retenir : l’ancien est souvent gagnant à court terme sur le plan financier pur, surtout pour les budgets serrés. Mais le neuf réduit les aléas et coûts d’entretien, et son surcoût tend à s’amortir sur la durée grâce aux économies réalisées et aux aides disponibles (prêt à taux zéro, etc.). Chaque situation mérite une étude personnalisée – n’hésitez pas à utiliser notre simulateur PTZ et à faire vos propres calculs de budget global sur 10 ans avant de vous décider.
Les différences neuf/ancien varient selon les marchés locaux. Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes (ex-Rhône-Alpes), voici quelques exemples concrets de biens à vendre en 2025, illustrant l’écart de prix et de prestations entre le neuf et l’ancien :
Lyon (69000) – Grande métropole dynamique : le prix médian des appartements anciens y est d’environ 4 436 €/m², contre 5 750 €/m² pour le neuf . Par exemple, dans le 7e arrondissement de Lyon, on trouve des programmes neufs proposant des T3 ~65 m² autour de 400 000 € avec balcon et parking . En comparaison, un appartement ancien de 65 m² dans un quartier similaire se négociera environ 290 000 à 320 000 €, parfois avec des travaux à prévoir. Autre exemple concret, le programme neuf Luméa dans Lyon 8e affichait des T3 neufs à 295 000 € avec loggia en 2025, alors qu’un T3 ancien de 70 m² dans le même arrondissement se vend aux alentours de 250 000 €(mais sans loggia et dans un immeuble des années 60).
Villeurbanne (69100) – Commune limitrophe de Lyon très prisée : les chiffres 2024 montrent un écart de +45 %environ en faveur du neuf. Médianes : 3 606 €/m² ancien vs 5 211 €/m² neuf . Ainsi un T3 ancien de 60 m² se trouve autour de 220 000 à 230 000 €, alors qu’un T3 neuf équivalent se situe plutôt entre 310 000 et 350 000 €selon les prestations. À titre illustratif, un promoteur affichait en 2025 des T3 neufs de 63 m² à 488 000 € (secteur Carré de Soie) pour un programme haut de gamme, mais il existe aussi des offres plus abordables en TVA réduite avec des T3 ~60 m² vers 230 000 € TTC dans certains quartiers en renouvellement . Le marché neuf a connu une baisse de prix en 2024 (-9,5 % par rapport à 2023) en raison du ralentissement des ventes, ce qui réduit un peu l’écart avec l’ancien.
Grenoble (38000) – Ville moyenne à fort potentiel locatif : le neuf coûte là aussi plus cher, mais reste relativement abordable comparé à d’autres grandes villes. Prix médians en 2025 : 2 587 €/m² dans l’ancien vs 3 777 €/m² dans le neuf . On trouve des T3 neufs ~65 m² aux environs de 210 000 – 230 000 € dans de nouveaux quartiers de Grenoble . Par exemple, un programme neuf Bois & Rêve’s proposait des T3 neufs à partir de 184 000 € (pour ~60 m²) en TVA réduite en périphérie grenobloise . En centre-ville ancien, un T3 de 60 m² à rénover peut se dénicher à 120 000 – 150 000 € (ex : un F3 de 60 m² près du stade des Alpes affiché à 128 000 € ). Après rénovation, ce même bien pourrait atteindre 180 000 € sur le marché, témoignant du potentiel de plus-value de l’ancien à Grenoble. Le neuf, lui, offre clé en main des logements « basse conso » prêts à louer ou habiter, comme ce T3 de 60 m² avec loggia à 272 000 € dans un programme neuf du centre de Grenoble .
Annecy (74000) – Ville recherchée au pied du lac : les deux segments y sont chers, avec une moindre différence relative. En 2025, les appartements anciens se négocient autour de 5 389 €/m² en médian, contre 6 431 €/m² pour les neufs (+19 %). Les adresses les plus cotées (proche lac, hyper-centre) atteignent voire dépassent 7 000 €/m². Par exemple, un T3 neuf de 70 m² proche centre peut valoir 450 000 €. Un T3 ancien 70 m² en bon état dans le même secteur se vendra ~380 000 €. La ville propose aussi des projets neufs en “prix maîtrisés” pour les locaux éligibles : le programme Passage de Flore annonçait des T3 à partir de 342 300 € parking inclus , nettement en-dessous du marché libre. À Annecy, neuf comme ancien trouvent preneur grâce à la forte demande, mais le neuf garantit un DPE A ou B très apprécié en cette période de transition énergétique. Selon les Notaires, les prix annéciens s’échelonnent de 3 000 € à 6 300 €/m² en moyenne pour un appartement, les plus élevés étant au bord du lac – signe qu’un petit appartement ancien bien placé peut coûter autant qu’un grand appartement neuf en périphérie.
Ces exemples concrets montrent que l’écart de prix absolu entre neuf et ancien dépend fortement de la localisation et de la qualité des biens comparés. Dans tous les cas, il est essentiel d’examiner ce que comprend le prix : un logement neuf inclut souvent parking, balcon, équipements aux normes, alors qu’un logement ancien peut nécessiter un budget travaux en plus du prix affiché. Pensez à comparer le coût global “clé en main” des deux options dans la ville qui vous intéresse.
Le dilemme “acheter neuf ou ancien” ne se résout pas de la même manière pour tous. Les priorités diffèrent selon les profils : un primo-accédant n’a pas les mêmes attentes qu’un investisseur chevronné ou qu’une famille nombreuse. Voici quelques conseils adaptés à différents profils d’acheteurs :
Si vous achetez votre première résidence principale, le neuf a de solides atouts financiers et pratiques :
Aides à l’achat : Le Prêt à Taux Zéro (PTZ) est un levier majeur pour augmenter votre budget sans alourdir vos mensualités. Or, le PTZ est principalement fléché vers l’achat neuf en zones tendues (et désormais étendu aux zones détendues et maisons neuves en 2025) . Dans l’ancien, vous n’y aurez droit que si vous entreprenez de gros travaux en zones B2/C, ce qui est rare en primo-accession. De plus, certains programmes neufs en accession sociale offrent TVA 5,5 % et prix maîtrisés, idéaux pour primo-accédants. N’hésitez pas à simuler votre PTZ pour mesurer l’avantage financier du neuf.
Budget maîtrisable : En achetant neuf, pas de surprise de travaux imprévus la première année (tout est neuf, sous garantie). Vous pouvez emménager sans prévoir un euro de plus que le prix d’achat. Dans l’ancien, même avec une bonne inspection, il faut souvent financer des améliorations (ne serait-ce que repeindre, changer l’électroménager, etc.), ce qui grève le budget au moment clé. De plus, les frais de notaire réduits dans le neuf vous demandent moins d’apport au départ.
Confort et sérénité : Un primo-accédant apprécie d’emménager dans un logement moderne, fonctionnel, sans avoir à coordonner des artisans. Le neuf offre cette tranquillité d’esprit avec les garanties travaux (si un défaut apparaît, le promoteur doit le corriger). C’est appréciable quand on découvre les joies de la propriété pour la première fois.
Cela ne veut pas dire que l’ancien est à proscrire pour un primo-accédant avec budget limité. Au contraire, si vous disposez d’un apport modeste, il peut être plus facile d’acheter un ancien moins cher quitte à faire des petits travaux vous-même au fil du temps. De plus, certains centres-villes n’ont quasiment pas de neuf accessible, l’ancien devient alors la porte d’entrée obligée pour devenir propriétaire dans le quartier souhaité. L’important est de bien budgéter les frais annexes de l’ancien (frais d’achat, rénovation, charges) pour éviter les mauvaises surprises. Pensez aussi aux aides à la rénovation (par exemple MaPrimeRénov’ pour changer une chaudière ou isoler) qui peuvent aider à financer un projet ancien.
Pour un investisseur immobilier, le choix neuf vs ancien dépend de sa stratégie (défiscalisation, rendement brut, plus-value à terme) :
Dispositifs fiscaux : Le neuf a longtemps été favorisé grâce à la loi Pinel (réduction d’impôt de 12 à 21 % du prix pour un engagement locatif de 6 à 12 ans). Fin 2024, le Pinel “classique” prend fin, mais est remplacé par un Pinel recentré (Pinel+ sous conditions de performance) ou d’autres mécanismes à venir. En attendant, un investissement Pinel signé en 2024 conserve ses avantages jusqu’en 2030. L’ancien, lui, donne accès à la loi Denormandie(réduction d’impôt pour rénover un logement ancien dans certaines villes moyennes) ou au déficit foncier (déduire les travaux des revenus locatifs). Ces dispositifs peuvent être très efficaces, mais sont plus complexes à mettre en œuvre que le Pinel neuf. En somme, si votre objectif principal est de réduire vos impôts immédiatement, le neuf offre des solutions plus simples et sécurisées (vous achetez, vous louez à un locataire et la réduction d’impôt est acquise, sans condition de faire des travaux).
Rentabilité locative : Un investisseur cherchera le meilleur rendement (loyer annuel / prix d’achat). De ce point de vue, l’ancien a souvent l’avantage d’un prix plus bas, donc un rendement brut plus élevé. Par exemple, à Grenoble, un T2 ancien à 120k€ peut se louer 550€/mois (5,5 % brut), alors qu’un T2 neuf à 180k€ se louera 600€/mois (4 % brut). Toutefois, il faut retrancher les charges non récupérables, les travaux et la vacance éventuelle. Le neuf attire plus facilement des locataires solvables, pour un loyer à peine plus élevé, et surtout vous n’aurez aucun gros entretien à financer pendant des années (et pas de vacance due à des travaux). De plus, un logement neuf DPE A/B pourra être loué sans restriction pendant des décennies, alors qu’un logement ancien mal classé devra être rénové pour rester louable (les logements F et G ne peuvent plus être reloués sans rénovation, et dès 2025 les classés G sont interdits à la location ). Un investisseur doit intégrer cet aspect règlementaire : acheter ancien nécessite de planifier un budget travaux pour améliorer le DPE, ou cibler dès le départ un bien déjà rénové (et donc plus cher, plus proche du prix du neuf).
Localisation et demande locative : Dans certaines villes étudiantes ou hyper-centres, l’ancien est quasiment la seule option (ex : un studio dans le Vieux Lyon, un appartement haussmannien en plein Grenoble centre). Ces biens bien placés se loueront facilement et prendront de la valeur, même s’ils sont anciens. À l’inverse, de nombreux programmes neufs sont construits dans des zones où la demande locative est forte (proximité d’un campus, d’un pôle d’emploi…) – par exemple, un studio neuf dans un campus à Annecy avec services garantira un loyer et une gestion simplifiée, tout en bénéficiant de la récupération de TVA si loué meublé en résidence (statut LMNP) . L’investisseur doit donc comparer emplacement par emplacement. Un bon compromis peut être d’investir dans l’ancien à rénover (pour faire du déficit foncier) dans un emplacement prime, ou dans le neuf clé en main en périphérie où la location est sûre (quitte à accepter un rendement un peu moindre compensé par l’avantage fiscal).
En résumé, le neuf convient bien aux investisseurs cherchant la simplicité et la défiscalisation, tandis que l’ancien peut offrir une meilleure rentabilité brute et un potentiel de valorisation, au prix d’un engagement plus actif (travaux, gestion). Beaucoup d’investisseurs diversifient d’ailleurs leur portefeuille avec les deux types d’actifs.
Pour une famille qui achète sa résidence principale, les critères portent sur la surface, le cadre de vie, la sécurité, et l’horizon de temps souvent long (on se projette sur 10-20 ans pour y élever les enfants). Voici comment neuf vs ancien peuvent répondre :
Espace et agencement : Avec des enfants, on cherche souvent une plus grande surface ou une pièce en plus. À budget égal, l’ancien permet parfois d’avoir plus de m² ou même un petit jardin (maison ancienne en proche banlieue vs appartement neuf). Cependant, attention à l’agencement : un appartement neuf de 85 m² peut comporter 3 vraies chambres et un séjour ouvert optimal, là où un ancien de 100 m² aura 2 chambres énormes mais pas de 3e chambre sans travaux. Il faut bien étudier le plan. Le neuf a l’avantage de la modularité (on peut parfois choisir un 4 pièces au lieu de 3 en abattant une cloison dans un plan sur plan). L’ancien offre le charme pour la vie de famille (un bel ancien avec parquet, moulures et grande hauteur sous plafond peut être un cadre de vie extraordinaire pour des enfants, mais peut aussi être moins pratique au quotidien – chauffage, isolation phonique si voisinage bruyant, etc.).
Confort thermique et acoustique : Avec des tout-petits ou des ados studieux, on apprécie un logement bien isolé (ne pas grelotter en hiver ni souffrir de la canicule en été). Les familles profiteront pleinement des normes du neuf (RE2020) qui garantissent une température agréable et une bonne isolation phonique (important pour le calme des parents comme des enfants). Fini les simples vitrages qui laissent passer le froid ou le bruit de la rue dans un ancien mal rénové ! De plus, le neuf intègre souvent des espaces extérieurs sécurisés (jardin commun, aire de jeux dans la résidence) et des ascenseurs larges (pratique avec poussette), ce que n’a pas forcément un immeuble ancien.
Écoles et commodités : Sur ce point, c’est surtout l’emplacement qui compte. Beaucoup de familles souhaitent un quartier avec de bonnes écoles, des parcs, etc. Si ce quartier est historique, il n’y aura pas de neuf disponible et il faudra aller en ancien (ou attendre un projet neuf hypothétique). En zone périurbaine, un lotissement neuf de maisons peut offrir un cadre idéal (maison neuve RT2012, jardin, lotissement proche d’une école neuve aussi) – l’ancien équivalent serait une maison des années 80 à retaper un peu, mais peut-être plus proche du centre. Conseil : listez vos critères non négociables (nombre de pièces, extérieur, secteur scolaire) et voyez si seul l’ancien ou seul le neuf les remplit, ou les deux. Par exemple, si vous voulez absolument une maison avec jardin dans telle commune, vous aurez sans doute plus de choix dans l’ancien (sauf zones d’extension pavillonnaire neuve). En revanche, si vous visez un appartement familial sans contraintes (aucun travaux et charges maîtrisées pour se consacrer aux enfants), un programme neuf avec garantie décennale sera plus serein.
Long terme et revente : Les familles restent souvent plus longtemps dans leur logement, elles doivent donc penser à la réversibilité (comment le logement vieillira). Un logement neuf bien entretenu devrait n’avoir besoin que de rafraîchissements mineurs au fil des ans, ce qui est rassurant quand on a peu de temps à consacrer à des chantiers. Un logement ancien peut réserver des surprises (un dégât des eaux, de l’électricité à refaire au bout de 15 ans…). D’un autre côté, la famille bénéficie dans l’ancien d’un quartier établi où elle peut s’intégrer, tisser du lien avec les voisins de longue date, ce qui est appréciable.
En conclusion pour les familles, le neuf apporte confort et tranquillité technique, tandis que l’ancien offre souvent plus d’espace ou de caractère. De nombreux parents font le choix de l’ancien pour une maison de charme ou un emplacement précis, tout en s’engageant dans des travaux pour adapter le bien à la vie moderne (isolation, création d’une salle de bain supplémentaire, etc.). C’est un choix de projet de vie : acheter un ancien et le rénover peut être un projet familial en soi, là où acheter du neuf est un processus plus simple pour juste profiter du lieu.
Pour les seniors ou jeunes retraités qui changent de logement, les enjeux sont spécifiques : il faut un habitat pratique au quotidien, accessible et peu contraignant en entretien, afin de profiter pleinement de sa retraite sans tracas immobiliers.
Accessibilité PMR : Un point fort du neuf est le respect des normes PMR (personnes à mobilité réduite). Les immeubles neufs ont ascenseurs, portes larges, douches à l’italienne sans ressaut, etc. Même si vous êtes autonome aujourd’hui, il est rassurant de savoir que votre logement pourra vous accueillir en cas de mobilité réduite ou même si vous devez utiliser un fauteuil roulant un jour. Dans l’ancien, trouver un appartement accessible sans marches, avec ascenseur et couloirs larges, peut relever du défi – surtout dans les centres anciens. De nombreux seniors optent pour du neuf ou très récent principalement pour cette raison (on évite l’immeuble sans ascenseur où il faut monter 3 étages à pied).
Entretien minimal : À la retraite, on souhaite généralement réduire les soucis d’entretien. Un logement neuf permet de éviter les “gros travaux” pendant longtemps : la toiture, la chaudière, la façade sont neuves, donc pas de remplacement avant 15-20 ans normalement. Vous n’aurez pas à gérer un chantier de ravalement ou à coordonner des artisans, ce qui peut être éprouvant. L’ancien, en revanche, peut exiger de suivre des travaux de copropriété (pas toujours facile quand on vieillit) ou de payer des réparations régulières. Bien sûr, un appartement ancien entièrement rénové peut être tout aussi tranquille, mais il faudra le dénicher et s’assurer que la copropriété est saine. Beaucoup de retraités apprécient également la domotique et les équipements neufs (volets électriques, visiophone, etc.) qui facilitent le quotidien – équipements rarement présents d’office dans l’ancien.
Cadre de vie et convivialité : Ce qui peut manquer dans certains programmes neufs, ce sont les commerces de proximité et la vie de quartier si le programme est excentré. Un senior très attaché à tout faire à pied aura peut-être intérêt à prendre un appartement ancien en centre-ville (proche marché, médecin, etc.) plutôt qu’un neuf en banlieue qui le couperait de ses habitudes. Cependant, il existe de plus en plus de résidences services ou programmes neufs pensés pour les seniors en cœur de ville, cumulant accessibilité et proximité. L’autre aspect est la taille : après avoir vécu dans une grande maison familiale (souvent ancienne), certains retraités ont du mal à passer à un appartement neuf plus petit. L’ancien peut offrir un entre-deux, par exemple un appartement bourgeois spacieux en centre-ville (avec cachet et volume) qui permettra de garder ses meubles et son mode de vie, tout en étant plus pratique qu’une maison isolée.
En résumé, les seniors penchent souvent pour le neuf pour se simplifier la vie (ascenseur, pas de travaux, charges maîtrisées grâce aux économies d’énergie). Nombre d’entre eux profitent de la vente de leur grand logement ancien (maison avec jardin devenue trop grande) pour financer un beau programme neuf adapté. D’autres privilégient l’ancien pour l’emplacement : rester au cœur de la ville ou du village qu’ils aiment, même si le logement n’est pas parfait techniquement (ils le rénovent juste ce qu’il faut). Là encore, tout dépend des priorités individuelles, mais le neuf offre clairement une sécurité sur les aspects physiques du logement qui est appréciable avec l’âge.
Acheter dans le neuf ou dans l’ancien en 2025 est un arbitrage entre le coût immédiat et les coûts futurs, entre le confort clés en main et le charme personnalisable, entre la sérénité technique et la flexibilité de l’emplacement. Il n’existe pas de réponse universelle :
Le neuf conviendra à ceux qui souhaitent un logement performant, sans travaux, avec des aides financières(PTZ, Pinel…) et qui acceptent de payer un peu plus cher pour ces avantages. C’est souvent le cas des primo-accédants sécurisant leur budget ou des ménages qui veulent éviter les mauvaises surprises. Le neuf est aussi un levier patrimonial intéressant, car vous détenez un bien aux normes pour de nombreuses années (pas de décote due aux exigences environnementales futures). Comme le souligne un expert, “sur le long terme, acheter dans le neuf, c’est l’assurance que le logement figure parmi les 5 % les plus performants du marché… Ceux qui emménagent dans du neuf divisent par deux ou trois leur facture énergétique” . Choisir le neuf, c’est parier sur l’avenir et la tranquillité.
L’ancien séduit ceux qui recherchent l’emplacement, le cachet ou une opportunité financière. Un investisseur aguerri pourra obtenir un excellent rendement en achetant ancien et en rénovant intelligemment. Une famille pourra s’offrir le quartier de ses rêves ou plus de surface en optant pour un bien à retaper. Acheter de l’ancien, c’est aussi avoir la liberté de négocier le prix, de personnaliser complètement le logement via des travaux, et d’éventuellement réaliser une belle plus-value si l’on valorise le bien (ce qui n’est pas garanti et demande du savoir-faire). Toutefois, cela requiert d’être prêt à gérer les aspects techniques et administratifs des rénovations.
Pour faire votre choix, nous vous conseillons de faire des visites des deux types de biens. Parfois, c’est en entrant dans un appartement témoin neuf ou dans un bel ancien que vous aurez le coup de cœur et saurez ce qui vous correspond le mieux. Comparez également le coût total sur la durée de détention prévue : notre comparatif sur 10 ans n’est qu’un exemple, pensez à faire le vôtre en intégrant votre situation (prêt, aides, travaux envisagés, etc.). Utilisez notre simulateur PTZ et nos outils de calcul pour estimer vos mensualités et vos frais d’achat.
Enfin, entourez-vous de professionnels de confiance : un courtier en prêt pour optimiser votre financement, un notaire pour vous conseiller sur les implications juridiques (par exemple, achat en VEFA vs ancien occupé), et un agent immobilier qui connaît bien le marché local. N’hésitez pas à parcourir nos programmes neufs disponibles si le neuf vous intéresse, ou à consulter nos annonces de biens anciens via notre réseau de partenaires.
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En 2025, de nombreuses opportunités s’offrent à vous dans l’immobilier neuf comme ancien : à vous de jouer et de réaliser l’achat qui vous correspond le mieux !
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